J’ai longtemps pensé que l’écriture d’un roman était un exercice impossible pour moi. Ne faisant que des textes courts et me lassant très vite des histoires inventées, je ne me voyais pas revenir plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois sur le même ouvrage. Aujourd’hui, avec un peu de recul, je me rends compte que c’était la partie la plus simple. En tout cas, c’est la seule que j’ai l’impression de maîtriser. Le plus compliqué, finalement, c’est l’après …

Trouver un éditeur ? Se lancer dans l’auto-édition ? J’ai cherché la meilleur façon de faire en lisant des témoignages, en contactant d’autres auteurs « amateurs » et, finalement, j’ai eu la couardise de ne pas me frotter à l’avis d’un éditeur 🙂 J’avais trop peur de devoir attendre encore de longues semaines pour finalement être refusé. Oui, je sais, je suis petit joueur sur le coup :-p Et puis ça me faisait mal de me dire que l’éditeur allait gagner plus que moi sur mon travail. Tout ce que fait un éditeur, c’est mollement promouvoir un livre et l’ajouter dans son catalogue. Selon moi, ça ne justifie pas de gagner plus que l’écrivain lui-même. C’est aussi absurde que le producteur de lait qui gagne moins que la grande surface qui vend ses produits.

Imprimer. Au début, je me suis dit que c’était simple … je prends un imprimeur de ma région, je lui donne mon tapuscrit et le tour est joué. Que nenni ! Pauvre ignorant que j’étais 🙂 Imprimer, c’est avant tout passer de longues heures à mettre en page le fruit de mon dur labeur. Insérer les pages blanches où il faut, faire attention à ce que chaque nouveau chapitre commence sur une page impaire et, le pire, ne surtout pas mettre des numéros en bas des pages blanches ou non essentielles ! Ca n’a l’air de rien, dit comme ça, mais je peux vous assurer que c’est une jolie prise de tête. A force, je suis devenu le champion du saut de section dans Word. Si jamais vous avez un jour besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à faire appel, je vous aiderai avec plaisir.

Ecrire, c’est fait. Mettre en page, c’est fait. Que reste-t-il ? Ah oui, la couverture. Mon réflexe a été de demander à ma merveilleuse épouse qui dessine magnifiquement bien de réaliser cette couverture. Je me souviens, on a fait une chouette séance de travail sur la terrasse, autour d’un apéritif fort agréable. Bien que son dessin soit vraiment très beau (je le publierai ici à l’occasion, si elle est d’accord), il ne fait pas assez « professionnel », pas assez « vraie couverture ». Du coup, je me suis mis en recherche d’artistes numériques pouvant transformer l’oeuvre de ma femme en couverture « sérieuse ». Là aussi, c’est un véritable parcours du combattant. Heureusement que j’ai, parmi mes amis, des personnes très douées. Sans cela, je serais encore en train d’errer dans les tréfonds du net à la recherche d’une chimère.

Je conseille à tout le monde d’écrire. C’est un exercice merveilleux et enrichissant. Par contre, avant de vouloir transformer votre document en livre, armez-vous de patience. Bien sûr, vous pouvez toujours me contacter pour avoir les quelques informations glanées par ma toute petite expérience 🙂

Vincent

Image par Free-Photos de Pixabay